Écrit par Pape Nouha SOUANE
Le paludisme, maladie la plus répandue au monde, occasionne, au moins, plus de 660 000 décès par an dans le monde. Ils sont, pour la plupart, constitués d’enfants vivants en Afrique. Avec l’introduction de la moustiquaire imprégnée à longue durée d’action (Milda), et l’accessibilité de son prix, les autorités multiplient les actions pour éradiquer ce fléau.
La croisade contre le paludisme au Sénégal se poursuit. «Cette
campagne vise la couverture de 90% des lits ou couchages en moustiquaire
imprégnée à longue durée d’action et une utilisation effective par 80%
de la population d’ici 2015», informe le ministre de la Santé et de
l’action sociale. Selon Awa Marie Colle Seck, tous les autres ministères
vont être impliqués dans cette croisade. «Il s’agit de pouvoir élargir
les possibilités d’accès aux moustiquaires imprégnées à travers le
secteur privé. Au niveau du Sénégal et dans beaucoup de pays, nous avons
privilégié la distribution gratuite. Et, elle va durer trois ans. Nous
voulons que les populations en fassent un acquis, mais qu’il puisse y
avoir une pérennité d’action», souhaite-t-elle.
«Nous pouvons être sûrs au moins, que les populations qui veulent acheter une moustiquaire, trouveront maintenant des endroits pour le faire. Il s’agit des pharmacies, des supermarchés, de toutes les boutiques etc», indique-t-elle. Selon le Coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), la distribution a commencé au mois de juillet 2013. «Pour une première, il s’agit de distribuer 1 15 000 moustiquaires. C’est pour tout le Sénégal avec un focus dans les régions de Dakar, Thiès, Sédhiou, Kédougou et Tamba qui sont des régions prioritaires pour le Programme national de lutte contre le paludisme», ajoute Docteur Madiba. Au Sénégal, signale-t-il, des résultats considérables ont été enregistrés dans la lutte contre le paludisme. Ils se traduisent par la baisse significative de la mortalité et de la morbidité dues au paludisme grâce au Plan stratégique national. «Ce plan stratégique a des objectifs ambitieux de contrôle du paludisme en vue de sa pré-élimination. Le Sénégal est en train de renforcer les interventions à efficacité prouvée dont l’utilisation des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action», ajoute-t-il. «Au niveau de nos structures sanitaires, la moustiquaire imprégnée reste gratuite pour la femme enceinte en consultation. Et, elle est subventionnée à 500 Francs Cfa pour toute personne qui souhaiterait en disposer. Nous avons négocié jusqu’à avoir un prix de 1000 Francs Cfa. Nous pensons que ce sera accessible pour les populations», estime-t-il. L’objectif est assigné ? L’attente de la couverture universelle entamée depuis 2010. Pour le moment, dit-il, ils ont couvert les 14 régions du Sénégal.
«Nous pouvons être sûrs au moins, que les populations qui veulent acheter une moustiquaire, trouveront maintenant des endroits pour le faire. Il s’agit des pharmacies, des supermarchés, de toutes les boutiques etc», indique-t-elle. Selon le Coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), la distribution a commencé au mois de juillet 2013. «Pour une première, il s’agit de distribuer 1 15 000 moustiquaires. C’est pour tout le Sénégal avec un focus dans les régions de Dakar, Thiès, Sédhiou, Kédougou et Tamba qui sont des régions prioritaires pour le Programme national de lutte contre le paludisme», ajoute Docteur Madiba. Au Sénégal, signale-t-il, des résultats considérables ont été enregistrés dans la lutte contre le paludisme. Ils se traduisent par la baisse significative de la mortalité et de la morbidité dues au paludisme grâce au Plan stratégique national. «Ce plan stratégique a des objectifs ambitieux de contrôle du paludisme en vue de sa pré-élimination. Le Sénégal est en train de renforcer les interventions à efficacité prouvée dont l’utilisation des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action», ajoute-t-il. «Au niveau de nos structures sanitaires, la moustiquaire imprégnée reste gratuite pour la femme enceinte en consultation. Et, elle est subventionnée à 500 Francs Cfa pour toute personne qui souhaiterait en disposer. Nous avons négocié jusqu’à avoir un prix de 1000 Francs Cfa. Nous pensons que ce sera accessible pour les populations», estime-t-il. L’objectif est assigné ? L’attente de la couverture universelle entamée depuis 2010. Pour le moment, dit-il, ils ont couvert les 14 régions du Sénégal.