samedi 5 mai 2012

YOUSSOU TOURE SUR LES ATTAQUES CONTRES MACKY SALL



« Ce sont  des campagnes d’intoxications n’ont fondées »
 « Abdoulaye Wade, son entourage et surtout son ministre qui s’occupait des collectivités locales et qui,aujourd’hui , ne doit pas avoir la conscience tranquille parce que sa politique foncière a engendré la mort d’une personne digne qui défendait ses droits, sont des mauvais perdants », laisse entendre Youssou Touré, assis devant des journalistes qui l’écoutent religieusement. Il avance que Macky SALL a respecté ses promesses électorales en réduisant le train de vie de l’Etat. Ils faisaient face à la presse hier au siége de leur parti.
DEMENTIS
 Par la voix de Youssou Touré, coordonnateur des enseignants de L’APR, les enseignants de ce présent parti n’ont pas manqué, hier,  de tirer la sonnette d’alarme pour prendre en témoin  l’opinion nationale et internationale. Ils avancent que « les sénégalais doivent être vigilants. Pourquoi être vigilants ? Parce qu’il y a un des ministres de Wade, qui s’occupait des collectivités locales, qui appelle les journalistes chez lui pour leur donner des informations éhontées. C’est des mauvais perdants. Ils veulent que le pays sombre dans le chao.».
« MACKY NE S’EST PAS DEDIT PAR RAPPORT AU RECEPISSE DE REWMI »
 Youssou Turé, entouré de ses camarades de partis, assis devant les journalistes, s’est rononcé sur le récépissé de Rewmi de Idrissa SECK. Ecouté religieusement par les journalistes, transpirants de temps à autre temps, habillé en chemise blanche doublée d’une costume noire, teint clair, l’orateur du jour explique : « Macky avait aucun pouvoir de donner, ni de refuser un récépissé à qui que ce soit parce que tout le monde que c’est dans un régime présidentiel, c’est le président de la républiques qui définit les règles du jeu et avec Wade, nous étions arrivée à une monarchisation du pouvoir ». « Ajourd’hui, après plusieurs investigations poussées, le ministre de l’intérieure et autres structures compétents en la matière, ont délivré à Rewmi son récépissé », laisse entendre Youssou TOURE.
PATRIMOINE DE MACKY SALL
Si aujoud’hui, des gens se focalisent sur le patrimoine de du président Macky SALL, c’est parce qu’il y a un ancien ministre chargé des collectivités locales qui manipule l’opinion,nous dit Youssou Touré, applaudi par ses camarades de parti. Ces derniers n’hésitaient pas souvent de lui souffler des arguments pour bien charger le régime sortant ou pour mieux éclairer ses propos. « Il y a des sénégalais, des gens de bonne volonté qui croient au Sénégal et qui n’hésitent pas à accompagner un candidat à l’élection présidentielle, et Macky a bénéficié de ces soutiens. Est-ce qu’on peut refuser le soutien d’un ami ? » Youssou Touré et compagnie sont convaincus que leur patron ne s’est jamais enrichi de façon illicite.

jeudi 3 mai 2012

JOURNEE MONDIALE DE LA LIBERTE DE LA PRESSE


En cette journée mondiale de la liberté de la presse, des sénégalais pointus et avertis dans le champ médiatique, ont  profité de cette journée pour organiser une rencontre dont le thème est : « Les nouvelles voix : la liberté des médias aide à transformer les sociétés ». Diattou Cissé BADIANE, secrétaire générale du syndicat  des professionnels de l’information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS), a saisi l’occasion pour dire : « la presse sénégalaise jouit quand même d’une grande liberté ».
Comme dans les autres qui œuvrent en faveur de la liberté de la presse, le Sénégal n’a  pas manqué de célébrer, aujourd’hui, la journée mondiale de la liberté de la presse. Comparaison n’est pas raison, nous dit Diattou Cissé BADIANE. Elle estime que ce qui se passe à côté, faisant allusion à la Gambie, notre interlocutrice laisse entendre qu’au Sénégal, on a une presse qui se jouit d’une grande liberté ». Selon Madame BADIANE, cette liberté de presse se heurte souvent à des  menaces et elle est à la limite souvent violentée.  
Selon Mme Diattou Cissé BADIANE, «  Les journalistes  font un métier qui ne plait pas toujours à tout le monde et il est normal  qu’il y ait des mécontentements face à une production médiatique ». Malgré toutes ces pressions, les journalistes sénégalais  titrent et écrivent comme ils veulent, la secrétaire générale du SYNPICS. Cependant, Diattou Cissé BADIANE temporise et moralise car elle enseigne : «Toutes les libertés sont fragiles, sont précieuses et il faut en prendre soin. »
Pour elle, les menaces auxquelles sont exposées les journalistes peuvent être des menaces internes. Autrement dit,  elles peuvent venir d’eux(les journalistes). C’est sous ce registre qu’elle avance : «Lorsque nous(les journalistes) avons des pratiques professionnelles qui sont en conflit entre l’éthique et la déontologie, lorsque nous perdons de la crédibilité, nous générons également une fragilité de la liberté de la presse ». Les facteurs externes constituent un obstacle pour la liberté de la presse mais aussi ceux de l’interne y occupent une place de choix.    


JOUNRNALISTES ET TECHNOLOGIES





Un journaliste, lors des Jeux olympiques de Pékin.Les journalistes considèrent qu'ils travaillent davantage, plus rapidement et que leur fatigue a augmenté. C'est ce qui ressort d'une enquête réalisée par le cabinet Technologia, spécialisé dans l'évaluation des risques professionnels, auprès d'un millier de journalistes ayant répondu à un questionnaire par e-mail entre juin et septembre 2010, dont les résultats viennent d'être rendus publics. Ce sondage a été complété par une centaine d'entretiens individuels.
A la question"VOTRE CHARGE DE TRAVAIL A-T-ELLE AUGMENTE  CES DERNIERES ANNEES?"
 73 % des répondants optent pour l'affirmative. La principale raison de cette surcharge tient au manque d'effectifs, pour 59 % des réponses. Beaucoup de journalistes évoquent en particulier les plans sociaux subis par leur entreprise au cours des cinq dernières années.
Avec la multiplication des médias et des supports, et notamment le développement de l'information en continu, les rythmes de travail ont augmenté : 68 % des personnes ayant répondu à l'enquête disent être contraintes de travaillerplus vite qu'avant. "On nous demande d'être plus productifs, plus polyvalents, résume un journaliste. Il faut être présent sur tous les supports, sur Internet et sur papier."
AVANTAGES DE L'ORDINATEUR DANS LE TRAVAIL JOURNALISTIQUE
Mais les nouvelles technologies ont aussi des avantages : plusieurs journalistes évoquent Internet et les téléphones mobiles comme un moyen de gagner du temps pour chercher l'information ou la transmettre."On peut envoyer tout de n'importe où et nous sommes joignables tout le temps, explique un rédacteur. L'avantage, c'est que techniquement, c'est plus facile. Avant il fallait dictertrouver une ligne téléphonique, etc. L'inconvénient, c'est l'augmentation de la productivité."
EFFETS NEGATIFS DE L'ORDINATEUR CHEZ LES JOURNALISTES
55 % des répondants considèrent que leur travail a une incidence négative sur leur santé. Cette incidence viendrait du travail sur écran d'ordinateur (pour 40 % des répondants), des horaires atypiques et décalés (pour 38 %) ou encore du temps de travail (37 %).
Au premier rang des menaces qui pèsent sur leur métier, les journalistes ne mettent pas les pressions des annonceurs ou encore le poids du pouvoir politique, mais l'évolution du lectorat (54 % des répondants). "Les entretiens permettent d'exprimer le sentiment qu'ont les journalistes de "courir" après un lecteur qui"s'échappe", sans qu'il soit possible de distinguer si celui-ci est en recherche d'une autre information, demande un autre traitement de cette information ou recherche seulement une manière différente de la consommer", notent les responsables de l'enquête.
 LA CRISE DE LA PRESSE
La crise de la presse, qui se traduit par une baisse des ventes ou des audiences, provoque un vrai malaise dans la profession. "Nous avons été surpris de l'ampleur des difficultés ressenties par les journalistes, souligne Jean-Claude Delgènes, directeur général de Technologia. Il ressort de l'enquête une véritable inquiétude existentielle. Beaucoup de journalistes nous ont dit qu'ils envisageaient de quitterle métier. Le paradoxe, c'est que la profession conserve toujours le même attrait auprès des jeunes générations. Les cohortes sont toujours là à l'entrée des écoles de journalisme..."
Un autre chiffre est inquiétant : les journalistes ne sont que 50 % à s'estimer indépendants. Pour Jean-Claude Delgènes, il y a une progression de l'autocensure, qui serait une conséquence de la crise et de la crainte de perdreson emploi. "On a peur de prendre des risques, constate-t-il. Il y a une restriction de la créativité. Les journalistes nous ont avoué, pour la plupart, avoir dû renoncerà certains sujets." SOURCE, google, conditions travail des journalistes.




JOURNEE MONDIALE DE LA LIBERTE DE LA PRESSE



L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) opte pour la reconstruction des paysages médiatiques des pays en transition
Abdou Diouf (secrétaire général de l'OIF),comme les acteurs du champ médiatique, a son mot à dire en cette journée du 3 mai 2012, dédiée journée mondiale de la presse. 
Le renforcement de la liberté d'expression et la consolidation de démocratie passent par: " La reconstruction des paysages médiatiques dans les pays en transition, a soutenu le secrétaire général de l'OIF, nous dit l'Agence Presse Sénégalaise. Il n'a pas manqué de magnifier la situation de la liberté de la  presse dans certains  pays francophones. Et, malgré ces avancés notés, l'actuel secrétaire général n'est pas du passif car il laisse entendre:" si les garanties juridiques et l'effectivité de la liberté de presse ont connu des avacées positives dans plusieurs de nos pays membres et si les situations régressives constatées ici  et là tentent à diminuer, elles demeurent cependant un sujet de préoccupation pour notre Organisation".  Selon lui, depuis plus d'une décennie, des actions de l'OIF portent sur la promotion de la liberté de la presse, le renforcement des capacités des institutions de régulation et d'autorégulation des médias ainsi que le respect de la déontologie par les journalistes.    



mercredi 2 mai 2012

1 MAI, FETE DU TRAVAIL

Macky SALL ENVISAGE DES CONCERTATIONS DANS LES SECTEURS A PROBLEME
L’éducation, la santé, l’énergie, le transport entre entres font parties des secteurs phares qui préoccupent  Macky SALL, président de la république du Sénégal.  Les difficultés notées dans ces differents secteurs, secteurs que certains qualifient  observateurs avertis « secteurs à probléme » ,lui obligent d’ouvrir une concertation avec les syndicalistes de ces différents sectures.
« J’ai instruit le premier ministre et le gouvernement à ouvrir dans les meilleurs  délais des concertations les plus larges possibles dans les secteurs  à problème comme l’éducation, la formation, la santé , le transport, l’énergie entre autres », discours soutenu par le président Macky SALL, devant les centrales syndicales. Le président de la république d’indiquer que le gouvernement va ouvrir une nouvelle page de partenariat entre l’Etat et les centrales syndicales, partenariat qui sera basé sur la vérité et la recherche continue de solutions pour sauvegarder l’intérêt  des travailleurs et de tous les citoyens. Il s’exprimait au cours de la cérémonie de dépôt des cahiers de doléances  des organisations de syndicats de travailleurs.