mercredi 20 février 2013

MANSOUR KEBE, FORMATEUR EN SECRETARIAT DE REDACTION AU CESTI


Fallou Kébé arrive dans le journalisme par passion, apprend sur le terrain, avant de se faire former comme ses compagnons de l’époque au Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes de Paris. Il fait partie de ces journalistes qu’on pourrait appeler «génération téléscripteur» qui sont passés du plomb à la photocomposition, en passant par le PAO dans le processus de fabrication du journal. Il vient d’être admis à la retraite après 35 ans passés au « Soleil ».
Tour à tour correspondant de l’APS au bureau régional Thiès Sud à Mbour, secrétaire de rédaction adjoint, secrétaire de rédaction, rédacteur en chef technique, Chef des services techniques, ingénieur commercial à Grafisol, Mansour Kébé a exercé plusieurs fonctions au quotidien gouvernemental. Mais ce qu’il sait faire le mieux, assurément, c’est le métier de secrétariat de rédaction pour lequel il a été formé dans l’Hexagone, en 1979. Mansour Kébé est un homme ouvert et chaleureux. Dans la cour du CESTI, on l’aperçoit parfois, échangeant avec le personnel, les bras croisés derrière, à l’instar d’un grand propriétaire terrien sillonnant ses plantations. Mais il ne l’est pas. Mansour a plutôt été longtemps l’architecte du quotidien national «La Soleil». Vêtu d’un grand boubou en bazin de couleur marron, cet habit valorisant est assorti d’un bonnet posé sur la tête et des babouches. C’est vendredi, jour de prière mais aussi jour de cours pour Mansour Kébé. Il venait de terminer son enseignement du jour. Comme à son habitude, il ne s’empresse pas de s’engouffrer dans sa voiture. Il attend, échange des civilités avec ses collèges, discute à bâtons rompus avec ses étudiants, répond aux questions d’étudiants en quête de compléments d’informations afférents au cours ou non. Trouvé  à la devanture de l’école, il propose que nous montions à l’étage, dans la salle de conférence pour l’entretien, précédemment programmé. C’est fait. Puis c’est parti pour une demi-heure de «cours » de secrétariat de rédaction. Secrétaire de rédaction, c’est avec beaucoup d’aisance qu’il transmet  ses connaissances  en la matière. Quand il en parle, on sent qu’il aime la chose. Comme tout secrétaire  de rédaction confirmé, Mansour Kébé est d’abord journaliste et de la vieille école.  

MES PREMIERS PAS DANS LA PRESSE

Ce fils de Tivaouane a commencé  sa  carrière  de journaliste à l’agence de presse sénégalaise (APS). Et plus exactement dans ce que l’on appelait, à l’époque, des entités  départementales, basées bien entendu, dans les régions depuis les années 70.  Il était  titulaire du sérieux BEPC d’alors. «On relayait l’information à partir de la localité où nous sommes au desk central. Ensuite, nous avons été recrutés», renseigneMansour Kébé. A la faveur de la réforme de 1972 qui donnait plus de pouvoir à l’APS, Mansour Kébé est recruté comme agent d’exploitation. Il quitte  alors les régions pour la rédaction centrale à Dakar, change  de statut au même titre que ses compagnons : Babacar Ndiaye, Moustapha Sow, etc.
 «A l’APS, j’étais agent d’exploitation. J’étais chargé de reprendre tous les  articles venant des régions, de les saisir sur le téléscripteur et de les placer dans le réseau». Mansour croit savoir que c’est cette fonction qui l’a conduit au secrétariat de rédaction après son départ de l’APS. «C’est peut-être le prolongement de ce téléscripteur qui m’a amené vers le secrétariat de rédaction». Après quatre à l’APS, l’ex-agent d’exploitation intègre le quotidien national «Le Soleil» le 1er octobre 1976. A l’époque, des professionnels de «France Soir» venaient  apporter leur expérience  aux agents du « Soleil ». Mais le natif de la région de Thiès ne trouvait pas suffisant cette formation. Dieu aidant et le ciel faisant, il obtint une bourse d’études. Embarquement immédiat pour l’Hexagone. «On a bénéficié de cette formation mais pour moi, ça ne suffisait pas. Il fallait faire une formation supplémentaire. C’est en ce moment que je suis allé à Paris». Là-bas, Mansour entre au Centre de formation et de perfectionnement des journalistes et des cadres de la presse (CFPJ). C’était l’une des meilleures écoles de l’époque en la matière. Pour plus d'info, cliquer ici 

samedi 2 février 2013

REFLEXION SUR L’ENVIRONNEMENT



LA GESTION DURABLE DE L’ENVIRONNEMENT DEMEURRE UNE AFFAIRE DE TOUS



Vingt ans après le sommet de la Terre à Rio de Janeiro (au Brésil) en 1992, la Communauté Internationale s’est réunie en juin 2012, dans un Sommet dénommé Rio+ 20. Objectifs : Evaluer les progrès réalisés pendant les deux dernières décennies. Pour partager ces informations, l’Association des diplômés de l’Institut des Sciences de l’Environnement (ADISE) et Enda Thiers Monde ont organisé, le samedi 19 janvier 2013 à l’Université Cheikh Anta DIOP DE Dakar (UCAD), une table ronde intitulée : «Rio+ 20 et après ? Défis et perspectives pour le Sénégal ». Selon les panelistes du jour, les problèmes de l’environnement et du développement durable sont encore abordés, comme il y a vingt ans, avec la même gravité et le même désarroi. Conséquence : l’humanité doit s’interroger sur son devenir.

 « La planète Terre ne nous est pas léguée par nos ancêtres, nous l’empruntons de mos enfants ». Ce proverbe du Cachemire a permis à Bienvenu SAMBOU, directeur l’Institut des Sciences de l’Environnement, de souligner que « son établissement organise de façon périodique des rencontres internationales pour débattre des dispositions à prendre dans le but de sauver cette planète». Pour lui, la planète terre est plus que menacée par de nombreuses pressions, aussi bien naturelles qu’anthropiques. Par ailleurs, il a souligné que «  la sauvegarde cette planète apparait aujourd’hui comme un défi qui interpelle notre société. Il est d’avis que pour la protéger, les stratégies nationales devront prendre impérativement en compte les avis des experts pour promouvoir à la fois l’ éducation environnementale, la recherche et la technologie, l’équilibre des écosystèmes ainsi que la pérennité de l’accès aux ressources en conformité avec l’augmentation de la population et de ses besoins.
Pour M Secou SARR, Coordonnateur de Enda Energie- Environnement- Développement, « la planète Terre est aujourd’hui menacée. Des défis s’imposent pour la protéger ». En effet, il a constaté que jamais les données scientifiques n’auront été aussi claires autour du constat de dégradation des ressources naturelles, de l’amplification des effets du changement climatique sur la sécurité alimentaire, la santé, etc. Pour lui, au plan de la diplomatie environnementale, des avancées significatives ont été notées avec l’entrée en vigueur et le début de mise en eouvre des conventions dites « de Rio » (climat, biodiversité, etc.). Ainsi, Secou SARR n’a pas manqué de souligner que le pari ambitieux de mettre fin à l’économisme par l’application des principes des principes du développement durable, économiquement viable, socialement plus équitable et adapté au plan de l’environnement reste un projet. Ainsi, Enda formule que quatre piliers pour parler de développement durable. Ces facteurs sont : l’économie (efficience), social (équité), environnement (viabilité) et institutionnel avec la gouvernance comme indicateur. Pour le coordonnateur de Enda Energie, il est réductrice de définir la notion de développement à partir des dimensions que sont : l’économie, le social et l’environnement.
Créée  le 2 Juin 2012, l’ADISE réunit l’ensemble de diplômés issus de toutes les promotions de l’ISE depuis 1979. Elle reste un cadre d’échange d’experts de diverses spécialités en vue d’avoir une approche pluridisciplinaire sur les questions de l’environnement. Elle a pour devise : « RESPOSABILITE- SOLIDARITE-développement ».