LA GESTION DURABLE DE
L’ENVIRONNEMENT DEMEURRE UNE AFFAIRE DE TOUS
Vingt ans après le
sommet de la Terre à Rio de Janeiro (au Brésil) en 1992, la Communauté
Internationale s’est réunie en juin 2012, dans un Sommet dénommé Rio+ 20. Objectifs :
Evaluer les progrès réalisés pendant les deux dernières décennies. Pour
partager ces informations, l’Association des diplômés de l’Institut des
Sciences de l’Environnement (ADISE) et Enda Thiers Monde ont organisé, le
samedi 19 janvier 2013 à l’Université Cheikh Anta DIOP DE Dakar (UCAD), une
table ronde intitulée : «Rio+ 20 et après ? Défis et perspectives
pour le Sénégal ». Selon les panelistes du jour, les problèmes de l’environnement
et du développement durable sont encore abordés, comme il y a vingt ans, avec la
même gravité et le même désarroi. Conséquence : l’humanité doit s’interroger
sur son devenir.
« La planète Terre ne nous est pas léguée
par nos ancêtres, nous l’empruntons de mos enfants ». Ce proverbe du Cachemire
a permis à Bienvenu SAMBOU, directeur l’Institut des Sciences de l’Environnement,
de souligner que « son établissement organise de façon périodique des
rencontres internationales pour débattre des dispositions à prendre dans le but
de sauver cette planète». Pour lui, la planète terre est plus que menacée par
de nombreuses pressions, aussi bien naturelles qu’anthropiques. Par ailleurs,
il a souligné que « la sauvegarde cette planète apparait aujourd’hui
comme un défi qui interpelle notre société. Il est d’avis que pour la protéger,
les stratégies nationales devront prendre impérativement en compte les avis des
experts pour promouvoir à la fois l’ éducation environnementale, la
recherche et la technologie, l’équilibre des écosystèmes ainsi que la pérennité
de l’accès aux ressources en conformité avec l’augmentation de la population et
de ses besoins.
Pour
M Secou SARR, Coordonnateur de Enda Energie- Environnement- Développement, « la
planète Terre est aujourd’hui menacée. Des défis s’imposent pour la protéger ».
En effet, il a constaté que jamais les données scientifiques n’auront été aussi
claires autour du constat de dégradation des ressources naturelles, de l’amplification
des effets du changement climatique sur la sécurité alimentaire, la santé, etc.
Pour lui, au plan de la diplomatie environnementale, des avancées significatives
ont été notées avec l’entrée en vigueur et le début de mise en eouvre des
conventions dites « de Rio » (climat, biodiversité, etc.). Ainsi,
Secou SARR n’a pas manqué de souligner que le pari ambitieux de mettre fin à l’économisme
par l’application des principes des principes du développement durable,
économiquement viable, socialement plus équitable et adapté au plan de l’environnement
reste un projet. Ainsi, Enda formule que quatre piliers pour parler de développement
durable. Ces facteurs sont : l’économie (efficience), social (équité), environnement
(viabilité) et institutionnel avec la gouvernance comme indicateur. Pour le
coordonnateur de Enda Energie, il est réductrice de définir la notion de
développement à partir des dimensions que sont : l’économie, le social et
l’environnement.
Créée
le 2 Juin 2012, l’ADISE réunit l’ensemble
de diplômés issus de toutes les promotions de l’ISE depuis 1979. Elle reste un
cadre d’échange d’experts de diverses spécialités en vue d’avoir une approche pluridisciplinaire
sur les questions de l’environnement. Elle a pour devise : « RESPOSABILITE-
SOLIDARITE-développement ».
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