Mariame COULIBALY, chargée de Projets Egalité entre
les femmes et les hommes, membre au sein du Programme Uniterra, décline ici un
de ses défis : Compréhension des textes de lois par les femmes sénégalaises et
l’exercice de leur citoyenneté.
samedi 15 décembre 2012
jeudi 13 décembre 2012
PROJECTION DE FILM
Recueillir et
partager l’expérience des hommes et des femmes, tel est le but du film intitulé « 7
milliards d’Autres ». Il a été
projeté, hier soir, à la Maison de la
Culture Douta SECK. Il est composé de plus de 6000 témoignages effectués dans
84 pays. Les individus, interrogés dans ce film, ont confié leurs rêves, leurs
espoirs, leurs parcours de vie, leurs histoires d’Amour, leurs peurs, leurs colères
etc. Yann Arthus-Bertrand est le réalisateur.
« 7
milliards d’Autres », projeté pour la première fois en Afrique
Subsaharienne, est un projet à dimension culturelle. Il tente de présenter la diversité et la portée universelle de l’homme
sur terre. Selon Yann Arthus-Bertrand, fondateur de la FONDATION GOODPLANET,: « Fin
2011, un nouveau cap est franchi. Nous sommes à présent 7 milliards d’êtres
humains sur terre. Les hommes font, aujourd’hui, face un grand défi :
réussir à vivre ensemble sans creuser davantage les écarts de développement ».
Pour
collecter des témoignages, faire des portraits, des entretiens, les
journalistes, à travers « 7 milliards d’Autres », ont effectué
des déplacements dans beaucoup de pays : Pakistan, France, Bénin, Cuba,
Chine, Mauritanie, Inde. Ils ont fait divers continents.
Interrogé sur la conception de la famille en Afrique,
un Béninois, trouvé à Porto Novo, confie : « Je vis mal dans ma
famille parce que nous avons perdu le sens de la solidarité. La famille, c’est
la jalousie, ça dérange quand nous sommes en groupe ».
Au
Pakistan, les reporters sur place ont interrogé une femme sur ce qu’est la
violence. Pour elle, la violence à plusieurs formes : elle peut être
physique, verbale, morale ou mentale etc. Ce n’est pas seulement faire du mal, précise-t-elle.
« Je
suis marié. J’ai trois enfants. Je travaille dans les mines ; c’est un
travail difficile. Je le fais pour survivre », confie un vieux Bolivien. Selon
un Malien rencontré à Tombouctou, en
plein désert, répondant à la question : Que représente pour vous la nature ?
Il livre aux reporters : « La nature représente les gens qui y
vivent. Elle est belle. Les gens s’y rencontre ».
Les
témoignages collectés dans ce film, ont pris en compte plusieurs aspects de la
vie : l’environnement (climat, pollution, l’eau etc.), l’économie, la
mort, la société et autres. Selon le modérateur M NDIAYE, cette projection prouve
que les êtres humains ont les mêmes préoccupations.
Des
étudiants au CESTI, accompagnés de leur professeur M NDIAYE, ceux de Supdeco et
autres férus du monde de l’audiovisuel ont assisté à cette projection. La Maison de la Culture Douta
SECK, Le musée de l’IFAN et le l’Institut Français sont les lieux aménagés pour
la projection : « 7 milliards d’Autres ».
mardi 11 décembre 2012
SERIGNE MANSOUR SY
Poète, il était. Philosophe, il était. Apôtre de la paix, ardent défenseur des textes coraniques, grammairien, soldat de la religion musulmane, ami de l’église, il était… Centre de la paix, de la diversité, point de convergence de la solidarité ici et ailleurs, il était… Gardien du savoir, il était. Telles sont, entre autre, les dimensions que je retiens sur la personnalité du Marabout : Serigne Mansour SY, disparu le 09 Décembre 2012. Que la terre de Tivaoune lui soit légère. Amine !
jeudi 6 décembre 2012
VODEO: SOMMET AFRICITES, DISCOURS DU MAIRE DE DAKAR
Le maire de Dakar Khalifa SALL magnifie l'initiative du président Macky SALL qui, selon lui,a inscrit désormais, dans la charte de l'Union Africaine (U A), la gouvernance locale. Selon le maire, cette initiative est soutenue par une quinzaine de pays. Pour lui, la gouvernance locale s'impose aujourd'hui, aprés 50 ans de gestion du continent, comme une alternative crédible.
samedi 17 novembre 2012
CITOYENNETE EN AFRIQUE
African
Médias Initiative (AMI) ,en collaboration avec le Conseil pour le Développement
de la Recherche en Sciences Sociales en Afrique (CODESRIA) et la Fondation Mon
Ibrahim ont organisé, le 07 Novembre dernier, à l’Université Cheikh Anta Diop
de Dakar (UCAD), un thème de réflexion sur : « Média et
Citoyenneté ». Le sujet a réuni plusieurs panélistes : acteurs des
médias, de la Société Civile et
universitaires. Au total, ils étaient huit conférenciers. La rencontre a
duré plus de deux tours d’horloge.
« Il y a une
partie de la population africaine qui n’exerce pas son droit de citoyenneté,
particulièrement les femmes et les jeunes. Ils sont
souvent exclus dans les mécanismes de décisions. La culture et
l’exclusion dans nos sociétés font que certaines couches n’exercent pas leur
droit de citoyenneté. Prés de 70% de la population dont 50% de femmes sont
victimes d’exclusion », affirme Binetou Diop, présidente de l’Ong Femme
africa solidarité (Fas), dés le début de son intervention. Avant d’ajouter : « Les
médias ont une lourde responsabilité parce qu’ils doivent contribuer au
changement des mentalités ». Pour elle, les femmes sont peu
représentatives dans le secteur des médias. Toutefois, elle soutient que le leadership féminin est en marche. Pour
éclairer cette affirmation, elle a rappelé qu’au Sénégal les femmes se
sont levées à travers les médias pour dire : non ! Nous voulons la paix,
faisant allusion à la dernière élection de présidentielle. La présidente de
(Fas) de poursuivre: « Nous(les femmes) avons besoin d’être ensemble
pour relever le défi de la participation socio-économique, politique,
culturelle etc.» Et, pour elle, ça ne peut se réaliser qu’à travers les médias.
« Le rôle que les
médias ont joué en Afrique à varier d’un
moment à l’autre. Avant et jusqu’en 1960, ils ont rempli des fonctions
progressistes. Et, on parlait de médias partisans », a rappelé le Nigérian
Kabiru Abdallahi Yussuf , représentant des leaders des médias en Afrique. Selon
lui, les médias, en Afrique, se sont transformés après les indépendances pour
porter la voix des dirigeants du moment. » Pour éviter cela, il propose de
faire jouer aux médias un rôle important. «Si on veut que les médias jouent un
rôle important, il faut qu’on accorde des prix aux médias qui s’engagent dans
le combat citoyen », estime-t-il. Avant de rappeler que la simplicité dans le travail journalistique: « l’universitaire
présente les choses simples de manière compliquée alors que le journaliste les
présente de manière simple »
Amadou Kanouté, acteur
de la société civile a insisté sur l’importance de la communication. Dans son
intervention, il a posé la question de savoir: « Avec qui
communiquer ? ». Répondant à sa propre interrogation, il a soutenu
qu’il faut communiquer avec les citoyens parce qu’ils demandent à être
entendus.«Il faut communiquer avec les dirigeants parce qu’ils doivent exprimer
leurs projets de société et en fin, il faut communiquer avec les détenteurs des
médias», dit-il. Pour lui, ces réponses permettent d’avoir l’émergence d’une
citoyenneté active.
Mam Less Camara,
journaliste formateur au Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de
l’Information(CESTI), a noté que «
les médias ont beaucoup contribué dans l’intégration sociale au Sénégal. Ils
étaient les lieux d’expression nationale». En outre, il a aussi rappelé qu’au
Sénégal, la démocratie a été largement servie par les médias. Selon lui, ils
ont accompagné le processus démocratique jusqu’ici.
jeudi 13 septembre 2012
ODJE TIAKORE JOSEPH SUR LA SITUATION SOCIO ECONOMIQUE ET POLITIQUE DE SON PAYS
L’IVOIRIEN ODJE
TIAKORE JOSEPH, PORTE PAROLE DU RASSEMBLEMENT DES REPUBLICAINS (RDR),
SUR LA SITUATION SOCIO ECONOMIQUE ET POLITIQUE
DE SON PAYS
« La
justice ivoirienne traque et traquera, en toute impartialité, tous les acteurs
politiques qui se sont impliqués dans la crise poste électorale.»
Pour la
reconstruction et le développement de la Côte d’Ivoire, le Président Alassane
Dramane Ouattara a décaissé, entre 2011 et 2012, un montant total de 105 milliards
de FCFA, annonce le conférencier. Par sa voix, les ivoiriens vont se
réconcilier, mais cela supposent d’abord que tous les acteurs de la crise poste
électorale soient traduits devant la justice. Odje Tiakore Joseph et compagnie
ajoutent:« Des structures œuvrant pour la paix sont mises en place par le
Président Ouattara pour relancer le développement socio économique du pays».
Ils animaient, hier soir, une conférence de presse sur la « Situation socio
économique et politique de son pays».
LA RECONSTRUCTION
ET LE DEVELOPPEMENT DE LA COTE D’IVOIRE
Pour
entamer sa communication, Odje Tiakore Joseph avance une partie de la
déclaration du Président Alassane Ouattara : « Mon ambition est de faire de la Côte d’Ivoire à l’horizon
2020-2025, un pays émergent, une nation réconciliée avec elle-même et avec les autres nation. Une Côte d’Ivoire
rassemblée autour des valeurs républicaines. Un Etat moderne, respectueux de l’indépendance
de la justice, qui luttera contre l’impunité et assurera la promotion du mérite
et de la compétence.» Il s’exprimait devant la 66éme session de
l’Assemblée Générale des Nations Unies tenue le 22 Septembre 2011. Selon le
communicateur, le Président a mis en place le P.P.U (Programme Présidentiel d’Urgence)
avec un montant de 45 milliards en 2011 et de 60 milliards en 2012. Notre
conférencier de poursuivre sa réflexion : « Le P.P.U prend en compte prioritairement : la santé, l’éducation,
l’entretien des routes, la voierie les projets de créations d’emplois et autres ».
D’autre
part, il signale l’existence d’un outil stratégique dénommé «Plan National de
Développement (P.N. D). Il a été adopté en avril 2012. Son objectif est d’atteindre
une croissance à deux chiffres en 2014 et dont les effets soutenus permettront
à la Côte d’Ivoire de devenir un pays émergent à l’horizon 2020. Selon lui, ce
programme sera financé par le secteur public et le secteur privé et les
dépenses d’investissements entre l’année 2011 et 2015. Il (programme) s’élève à
12000 milliards de FCFA.
LA
RECONCILIATION NATIONALE
Pour
retrouver la voie de la paix, de la stabilité et de la normalité, des
structures ont été mises en place par le Président Ouattara, soutient le porte
parole du RDR avec un ton sec, entouré de trois autres membres du RDR. Il lui
appartient de poursuivre la ligne de sa pensée : « Depuis le 31
juillet 2011, par ordonnance n. 2011-167, la commission Dialogue Vérité et
Réconciliation (CDVR) a été mise en place par l Président de la République M.
Alassane Ouattara. Elle a pour charge : de mettre en place les mécanismes
d’un dialogue inclusif entre tous les ivoiriens mais aussi avec les
ressortissants de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest)
habitants la Côte d’Ivoire. La finalité
de toutes ces actions initiées et impulsées par le président, c’est d’apaiser
le climat social et d’engager ses compatriotes dans la culture de dialogue et
de paix, soutient, notre l’orateur avec certitude.
mardi 28 août 2012
INNONDATIONS A GRAND YOFF
Pour accueillir les familles emportées par les
eaux de pluies, le Comité de la Croix Rouge Sénégal de cette zone a mis, pour
le moment, Cinq (5) établissements
scolaires à la disposition des sinistrés
de cette localité. Ces derniers sont : Le CEM HLM Grand Yoff, l’école élémentaire
des HLM Grand Yoff, l’école Kalidou Sy et l’école Mor Fall. Le CEM Grand Yoff
est en réserve pour le moment.
Nombre de familles dans le besoin pour le moment
Selon la Croix Rouge de cette zone, 35 familles
ont occupé pour le moment le CEM HLM Grand Yoff. Hier matin, 17 familles se
sont signalées pour être recasées dans ce présent site, confie un acteur de la
Croix Rouge. Notre interlocuteur de poursuivre la ligne de sa pensée : « Entre
les HLM Patte D’oie et Grand Yoff, 22 familles se sont signalées pour être
recasées au niveau des établissements ».
Des mesures d’accompagnement déployées sur les différents
sites de recasement
Les familles recasées au niveau des établissements
ont bénéficié : des matelas, des draps et des moustiquaires, selon
les agents de la croix rouge de cette localité. Des nourritures sont en place pour
les maintenir dans de très bonne condition, affirme un des agents habillé en
blanc.
lundi 27 août 2012
DRAME AUX HLM GRAND YOFF
Les occupants du « Bounkeur » de la zone de Yoff rejettent en bloque les accusations de meurtre portées contre eux
En moins de deux mois, plus de trois voire quatre cas de meurtre ont été notés dans cette localité des HLM Grang Yoff. Les habitants de cette localité, désemparés, pointent du doigt les occupants du « Camb Gui » situé entre la Foire internationale de Dakar e
t le village artisanal. Ces derniers, rendus visite hier matin dans leur lieu de travail, nient avec fermeté les accusations portées contre eux.
« Rejet des accusations de meurtre »
«Dans cet «Camb Gui» il n’y a pas d’agresseurs, il n’y a rien. Nous ne sommes pas des malfaiteurs », soutient le ferrailleur Mouhamed N’diaye avec un ton sec accompagné d’assurance.
Teint claire, habillé en sous vêtement blanc, short vert couvrant ses genoux, chaussé en trainer noir, notre interlocuteur n’a pas hésité de se défendre contre les accusations de meurtre qu’il juge infondées. A ce propos, il laisse entendre : « Ces malfaiteurs habitent dans les HLM Grand Yoff. La plupart d’entre eux, c’est des fils des richards qui ont l’habitude d’avoir de l’argent et une fois gaspillé, ils sont obligés de se rabattre sur les gens pour prendre leur bien ».
Notre interlocuteur, manipulant sans pression la langue de Molière, de Victor Hugo, de Maupassant, de Senghor et autres, poursuit la ligne de sa pensée tout en se défendant : «On nous accuse parce que nous sommes des fils de pauvre. Et, pourtant, nous passons nuit et jour dans les ordures. On le fait pour ne pas se rabattre sur les affaires d’autrui. Le travail est notre crédo. On attend rein de l’Etat. Nous sommes des soutiens de famille ».
«Depuis plus de dix ans nous sommes là et aucun incident majeur n’a été relevé ici. Parfois, il y a des disputes entre nous mais, on les règle amicalement entre nous. Nos vieux sont là. C’est eux qui nous orientent ».
«Diplômés dans différents domaines »
Parmi nous, « il y a des diplômés dans différents domaines. Moi qui vous parle, je suis un ancien gendarme. J’ai mon duel 2 à la fac droit de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Y’en a qui ont la licence en comptabilité, d’autres s’activent dans le domaine agricole. Nous sommes là, dans les ordures parce que tout simplement, on attend rein de personnes ».
« Il y a un mois, on a été sommet par l’Etat pour quitter cette zone »
Tout le temps, on nous envoie des pétitions qui formulent que nous devons quitter cette zone. La dernière date du mois passé. Nous sommes désemparés par l’acte de l’Etat. Ici, c’est le seul endroit qu’on a pour s’épanouir économiquement et socialement. Nous demandons aux autorités de ne pas nous bousculer parce que nous sommes des soutiens de famille. Elles doivent nous encourager et nous accompagner parce que nous sommes des citoyens sénégalais »
lundi 13 août 2012
UNIVERSITE DU RAMADAN
Après quelques semaines d’absence,
le retour du responsable des moustarchidines, a plongé, hier, certains de ses
fidéles, dans une ambiance spirituel et philosophique. Leur guide moral animait
une réflexion sur: «Héritage mystique et héritage politique » Des écrans
ont été placés de par et d’autres pour permettre à ce beau monde de suivre la
conférence.
Selon Serigne Moustapha Sy, il y
a deux voies qui caractérisent la politique et le mystique. Pour lui, « le
pouvoir politique relève d’un don divin, ce qui n’est pas pour le pouvoir
mystique qui passe par des chartes».
Portant sa réflexion sur le
pouvoir politique, l’orateur, assis devant les moustarchidines, souligne : « Le pouvoir
politique se résume en trois points : La liberté, l’égalité et la
fraternité, comme le sceau de la
France inspiré de l’Egypte ». Pour lui, la vie est
impossible en dehors de ces trois facteurs.
« Dieu veut que les hommes
lui ressemblent », affirme Serigne Moustapha Sy. Il précise : « cette
ressemblance trouve sa pertinence non pas dans l’habillement, mais dans le
comportement ». Selon lui, c’est pourquoi : « Dieu nous
remplit de son image qui va de pair avec son
honnêteté, sa bonté et son amour ».
samedi 11 août 2012
DRAME ET INQUIETUDE AUX HLM GRAND YOFF
Peur, insécurité et
autres notions de nature identique sont les mots qui animent, en ce moment, certains
voisins du défunt comptable retrouvé mort par pendaison dans sa maison. Dans cette
affaire, des témoignages défendus par certains de ses voisins, révèlent que « Des voleurs ont l’habitude de rendre
visite la maison de la victime.»
Trouvé assis devant
sa maison, habillé en tenu traditionnel, bonnet sur la tête, le Vieux Aynina
Diop est un habitant du quartier depuis 1994. Il appartient à ce dernier de
souligner : «Ce drame n’est pas une première dans ce quartier car une
femme y a été en 2006 par des agresseurs. Ils l’ont tuée parce qu’elle avait un
portable»
Selon lui, «l’insécurité sévit dans le quartier. Les
gens y entrent sans contrôle et il est exposé aux bandits».
Pour parer à ces
genres de drame, les habitants de ce quartier comptent réhabiliter le service
de sécurité qu’ils avaient mis. Selon le Dominique Mendy, «Ils l’ont supprimé parce que certains d’entre eux ne versaient leur
cotisation pour payer les agents de sécurité.»
ARRESTATIONS DES MANIFESTANTS DU M 23
Les
leaders du M 23 préconisent le vote d’une loi d’amnistie en faveur des
manifestants arrêtés dans la lutte contre le régime d’Abdoulaye Wade. Par la
voix de Me Mame Adama Gueye, le M 23 adresse cette loi aux députés qui, selon
eux, doivent leur élection aux citoyens qui sont ou qui ont été en prison. Ils
faisaient face à la presse hier soir au siége de la Rencontre Africaine
pour la Défense
des Droits de l’Homme (RADDOH).
A
l’occasion des manifestations organisées dans le cadre de la « révolution
citoyenne », des sénégalais ont été victimes de la violence : les uns
mortellement atteints, d’autres étant blessés, torturés pendant de longs mois.
«Le
M 23 tient ce que justice soit rendue et
que des réparations soient faites conformément aux engagements des nouvelles
autorités », laisse entendre le conférencier du jour Me Mame Adama Gueye,
membre du M 23.
L’orateur
de poursuivre sa réflexion en s’insurgeant dans ce volet contre certaines
méthodes adoptées par les dirigeants du moment : « Au moment où les «dividendes »
de la nouvelle alternance sont en cours de distribution, des acteurs de la Révolution citoyenne
qui a engendré l’alternance le 25 mars, continuent de croupir en prison, alors
que d’autres ne disposent plus de casiers judiciaires vides après avoir long
temps séjourné en prison arbitrairement.»
Les
leaders de ce présent mouvement estiment que cette situation est intolérable et
elle ne saurait perdurer. Selon eux, toutes les conditions sont maintenant
réunies pour régler radicalement et définitivement le sort des manifestant. C’est
la raison pour laquelle ils confient : « les députés qu doivent
leur élection à la Révolution citoyenne
pour laquelle des sénégalais ont perdu leur liberté, ont le devoir impérieux d’user
de leurs prérogative pour mettre fin à cette situation en ouvrant la
législature par le vote d’une loi d’amnistie ».
mercredi 25 juillet 2012
L’ISLAMOLOGUE TARIQ RAMADAN, PROFESSEUR DE PHISOLOPHIE A L’UNIVERSITE D’OXFORD : SON REGARD SUR L’ESPRIT CRITIQUE
Nous ne sommes pas
des spectateurs du monde. Qui que tu soi homme ou femme si tu n’es sur cette
terre te changer et la changer, tu es et
pour tes frères et tes sœurs et pour l’humanité
et devant Dieu. Oui c’est marqué Dieu est mort signé Nigtcher, après il dit
Nigtcher est mort signé Dieu. On est pas
avec Dieu dans l’ignorance, on est avec Dieu en perspicacité. Si vous ne deviez pas utiliser
tout ce qui a été produit par des non
musulmans : on serait où là maintenant : enlever les lumières, n’utiliser
plus computers. Vous avez des computers islamiques ? Des computers
conforts ? C’est quoi ça ? Qui
que vous soyez ; quelque soi le degré de votre spiritualité, plus votre
degré de spiritualité augmente, plus cette responsabilité est lourde. C’est ça
qui est étonnant plus on est léger avec les hommes, Allah nous fait comprendre
que les choses sont lourdes sur nos épaules. Si vous discutez avec quelqu’un et qu’il a une bonne idée cette idée elle est
à vous. C’est effective la difficulté que vous avez avec les musulmans, d’avoir
un esprit critique. Tout ce qui est bon est à nous. C’est le patrimoine de l’universel
créé. Etre bien en apparence, être mal
dans le fond c’est jamais ce que Allah Souboukhana Watala demande. IL
demande d’être bien dans le fond quant à l’apparence on verra, ça vient tout seul.
Ces différents
articles qui portent sur Tariq Ramadan, étaient en version sonore sur You Tube.
C’est moi qui les ai transformés ici en support écrit.
Inscription à :
Articles (Atom)