mardi 28 août 2012

INNONDATIONS A GRAND YOFF


Le comité local de la Croix Sénégal de cette localité est au secours des familles sinistrées

Pour accueillir les familles emportées par les eaux de pluies, le Comité de la Croix Rouge Sénégal de cette zone a mis, pour le moment, Cinq (5)  établissements scolaires  à la disposition des sinistrés de cette localité. Ces derniers sont : Le CEM HLM Grand Yoff, l’école élémentaire des HLM Grand Yoff, l’école Kalidou Sy et l’école Mor Fall. Le CEM Grand Yoff est en réserve pour le moment.
Nombre de familles dans le besoin pour le moment

Selon la Croix Rouge de cette zone, 35 familles ont occupé pour le moment le CEM HLM Grand Yoff. Hier matin, 17 familles se sont signalées pour être recasées dans ce présent site, confie un acteur de la Croix Rouge. Notre interlocuteur de poursuivre la ligne de sa pensée : « Entre les HLM Patte D’oie et Grand Yoff, 22 familles se sont signalées pour être recasées au niveau des établissements ».

Des mesures d’accompagnement déployées sur les différents sites de recasement

Les familles recasées au niveau des établissements ont bénéficié : des matelas, des draps et des moustiquaires, selon les agents de la croix rouge de cette localité. Des nourritures sont en place pour les maintenir dans de très bonne condition, affirme un des agents habillé en blanc. 

lundi 27 août 2012

DRAME AUX HLM GRAND YOFF

Les occupants du « Bounkeur » de la zone de Yoff rejettent en bloque les accusations de meurtre portées contre eux

En moins de deux mois, plus de trois voire quatre cas de meurtre ont été notés dans cette localité des HLM Grang Yoff. Les habitants de cette localité, désemparés, pointent du doigt les occupants du « Camb Gui » situé entre la Foire internationale de Dakar e
t le village artisanal. Ces derniers, rendus visite hier matin dans leur lieu de travail, nient avec fermeté les accusations portées contre eux.




« Rejet des accusations de meurtre »

«Dans cet «Camb Gui» il n’y a pas d’agresseurs, il n’y a rien. Nous ne sommes pas des malfaiteurs », soutient le ferrailleur Mouhamed N’diaye avec un ton sec accompagné d’assurance.
Teint claire, habillé en sous vêtement blanc, short vert couvrant ses genoux, chaussé en trainer noir, notre interlocuteur n’a pas hésité de se défendre contre les accusations de meurtre qu’il juge infondées. A ce propos, il laisse entendre : « Ces malfaiteurs habitent dans les HLM Grand Yoff. La plupart d’entre eux, c’est des fils des richards qui ont l’habitude d’avoir de l’argent et une fois gaspillé, ils sont obligés de se rabattre sur les gens pour prendre leur bien ». 
Notre interlocuteur, manipulant sans pression la langue de Molière, de Victor Hugo, de Maupassant, de Senghor et autres, poursuit la ligne de sa pensée tout en se défendant : «On nous accuse parce que nous sommes des fils de pauvre. Et, pourtant, nous passons nuit et jour dans les ordures. On le fait pour ne pas se rabattre sur les affaires d’autrui. Le travail est notre crédo. On attend rein de l’Etat. Nous sommes des soutiens de famille ».
«Depuis plus de dix ans nous sommes là et aucun incident majeur n’a été relevé ici. Parfois, il y a des disputes entre nous mais, on les règle amicalement entre nous. Nos vieux sont là. C’est eux qui nous orientent ».

«Diplômés dans différents domaines »

Parmi nous, « il y a des diplômés dans différents domaines. Moi qui vous parle, je suis un ancien gendarme. J’ai mon duel 2 à la fac droit de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Y’en a qui ont la licence en comptabilité, d’autres s’activent dans le domaine agricole. Nous sommes là, dans les ordures parce que tout simplement, on attend rein de personnes ». 

« Il y a un mois, on a été sommet par l’Etat pour quitter cette zone » 

Tout le temps, on nous envoie des pétitions qui formulent que nous devons quitter cette zone. La dernière date du mois passé. Nous sommes désemparés par l’acte de l’Etat. Ici, c’est le seul endroit qu’on a pour s’épanouir économiquement et socialement. Nous demandons aux autorités de ne pas nous bousculer parce que nous sommes des soutiens de famille. Elles doivent nous encourager et nous accompagner parce que nous sommes des citoyens sénégalais »

lundi 13 août 2012

UNIVERSITE DU RAMADAN


Moustapha Sy fait son retour
 Après quelques semaines d’absence, le retour du responsable des moustarchidines, a plongé, hier, certains de ses fidéles, dans une ambiance spirituel et philosophique. Leur guide moral animait une réflexion sur: «Héritage mystique et héritage politique » Des écrans ont été placés de par et d’autres pour permettre à ce beau monde de suivre la conférence.
Selon Serigne Moustapha Sy, il y a deux voies qui caractérisent la politique et le mystique. Pour lui, « le pouvoir politique relève d’un don divin, ce qui n’est pas pour le pouvoir mystique qui passe par des chartes».        
Portant sa réflexion sur le pouvoir politique, l’orateur, assis devant les moustarchidines,  souligne : « Le pouvoir politique se résume en trois points : La liberté, l’égalité et la fraternité, comme le sceau de la France inspiré de l’Egypte ». Pour lui, la vie est impossible en dehors de ces trois facteurs.
« Dieu veut que les hommes lui ressemblent », affirme Serigne Moustapha Sy. Il précise : « cette ressemblance trouve sa pertinence non pas dans l’habillement, mais dans le comportement ». Selon lui, c’est pourquoi : « Dieu nous remplit de son image qui va de pair avec son  honnêteté, sa bonté et son amour ».


samedi 11 août 2012

DRAME ET INQUIETUDE AUX HLM GRAND YOFF


La mort de Lamine Cissé par pendaison dans son domicile perturbe la quiétude de ses voisins

Peur, insécurité et autres notions de nature identique sont les mots qui animent, en ce moment, certains voisins du défunt comptable retrouvé mort par pendaison dans sa maison. Dans cette affaire, des témoignages défendus par certains de ses voisins, révèlent que « Des voleurs ont l’habitude de rendre visite la maison de la victime.»

Trouvé assis devant sa maison, habillé en tenu traditionnel, bonnet sur la tête, le Vieux Aynina Diop est un habitant du quartier depuis 1994. Il appartient à ce dernier de souligner : «Ce drame n’est pas une première dans ce quartier car une femme y a été en 2006 par des agresseurs. Ils l’ont tuée parce qu’elle avait un portable»
Selon lui, «l’insécurité sévit dans le quartier. Les gens y entrent sans contrôle et il est exposé aux bandits».
Pour parer à ces genres de drame, les habitants de ce quartier comptent réhabiliter le service de sécurité qu’ils avaient mis. Selon le Dominique Mendy, «Ils l’ont supprimé parce que certains d’entre eux ne versaient leur cotisation pour payer les agents de sécurité.»    


ARRESTATIONS DES MANIFESTANTS DU M 23


Les camarades de Alioune TINE pour le vote d’une loi d’amnistie

Les leaders du M 23 préconisent le vote d’une loi d’amnistie en faveur des manifestants arrêtés dans la lutte contre le régime d’Abdoulaye Wade. Par la voix de Me Mame Adama Gueye, le M 23 adresse cette loi aux députés qui, selon eux, doivent leur élection aux citoyens qui sont ou qui ont été en prison. Ils faisaient face à la presse hier soir au siége de la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDOH).


A l’occasion des manifestations organisées dans le cadre de la « révolution citoyenne », des sénégalais ont été victimes de la violence : les uns mortellement atteints, d’autres étant blessés, torturés pendant de longs mois. 
«Le M 23 tient  ce que justice soit rendue et que des réparations soient faites conformément aux engagements des nouvelles autorités », laisse entendre le conférencier du jour Me Mame Adama Gueye, membre du M 23.

L’orateur de poursuivre sa réflexion en s’insurgeant dans ce volet contre certaines méthodes adoptées par les dirigeants du moment : « Au moment où les «dividendes » de la nouvelle alternance sont en cours de distribution, des acteurs de la Révolution citoyenne qui a engendré l’alternance le 25 mars, continuent de croupir en prison, alors que d’autres ne disposent plus de casiers judiciaires vides après avoir long temps séjourné en prison arbitrairement.»

Les leaders de ce présent mouvement estiment que cette situation est intolérable et elle ne saurait perdurer. Selon eux, toutes les conditions sont maintenant réunies pour régler radicalement et définitivement le sort des manifestant. C’est la raison pour laquelle ils confient : « les députés qu doivent leur élection  à la Révolution citoyenne pour laquelle des sénégalais ont perdu leur liberté, ont le devoir impérieux d’user de leurs prérogative pour mettre fin à cette situation en ouvrant la législature par le vote d’une loi d’amnistie ».