En ce début du XXI
éme siècle, les Technologies de l’information et de la Communication (TIC) constituent un facteur
décisif dans la civilisation humaine. Elles sont utilisées par des millions de
personnes pour des besoins de communication et autres.
Avec la révolution
numérique, on assiste à une transformation radicale de la société
traditionnelle. Cette rupture sociale a donné naissance à une société où
l’information est perçue comme une denrée sollicitée.
Ainsi, la montée en
force des TIC n’est pas sans conséquence néfaste : l’internet en est
révélateur. On parle de
cybercriminalité. Elle se manifeste sous plusieurs aspects. Ainsi, la
législation sénégalaise a permis de constater son inadaptation par rapport aux
spécificités de la délinquance numérique.
En
droit pénal, l’audit de la gestion sénégalaise a révélé des résultats
juridiques. Ils sont la cible d’agissement criminel.
Ainsi,
le constat est, en droit pénal, l’inadaptation des normes devant organiser le
procès cybercriminel.
Dans
le champ du droit pénal, les notions de cybercriminalité ont la même
signification. C’est
sous ce rapport que l’on inscrit, au Sénégal, une cyber stratégie de traitement
de la cybercriminalité.
Ce présent projet de
loi comporte deux parties que sont : Le droit pénal substantiel. Il
comprend trois axes : l’adoption
d’infractions spécifiques des TIC, l’adaptation de certaines incriminations et de certaines sanctions aux
TIC. Et d’autre part, nous avons la loi relative au droit procédural. Elle est
composée de deux titres qui portent sur : l’aménagement classique des TIC
et l’adoption d’une procédure spécifique aux infractions liées aux données à
caractère personnel.
La loi no 2008-11
portant sur la cybercriminalité a été adoptée au Sénégal par l’Assemblée nationale,
le Sénat et le Président de la République. Son article premier comprend les articles suivants : 431-7 à
431-65. Elle définit la communication
électronique de la manière suivante : Tout support technique qui permet de
véhiculer un message. Selon cette
présente loi, les données informatiques subissent des traitements
informatiques. Elle a passé en revue, dans le champ des TIC, les notions
suivantes : raciste et xénophobie, mineur, pornographie infantile et
système informatique.
Dans le terrain des TIC, chacune de ces notions est ornée
de normes juridiques que les internautes doivent respecter pour ne pas heurter
l’autre. Ainsi, les internautes qui ne les respectent pas, transgressent les lois qui coiffent les
TIC et se voient automatiquement heurter
à des sanctions pénales. A côté de ces dernières, il y a des sanctions
économiques qui sont, souvent,
accompagnées d’une ou des années d’emprisonnement. Ces sanctions varient
en fonction des articles définis par ce présent projet de loi.