mercredi 25 juillet 2012

L’ISLAMOLOGUE TARIQ RAMADAN, PROFESSEUR DE PHISOLOPHIE A L’UNIVERSITE D’OXFORD : SON REGARD SUR L’ESPRIT CRITIQUE


Nous sommes aliénés dans notre tête. Il y aura qu’une libération. C’est celle qui viendra du cœur. Moi je veux vous dire une chose, celui qui est ici ce soir  dans cette salle pour entendre un discours purement  intellectuel : toute l’intelligence  du monde que vous  pourrez avoir ne vous permettra pas de vous désaliéner si vous ne libérez pas de la confiance dans votre cœur. Nous n’avons plus le droit de jouer aux victimes. Questionner vos cœurs, « istakh ti albakhba ». Demande à votre cœur dans quel état il est ? Une ignorance immorale est une contradiction dans les termes. Il y a des sciences profanes en l’islam. Vous pouvez dire que la médecine est une science profane. Toute science porte en elle une dimension de votre foi quand vous répondez aux trois questions :
1 / Quelle est moi intention ?
2/  Quelles sont les limites ?
3/ Quelles sont les finalités ?
 C’est un instrument de pouvoir intellectuel. C’est un effort permanent, c’est l’effort du savoir. La demande de la science est une obligation pour le musulman. La science est le fondement de l’éthique. Il y a en connaissance là un certain de chose dont on ne doit pas s’tonner de voir ce qu’elles soient ce qu’elles sont : je suis désolé nous sommes aujourd’hui entrain de produire des petits bourgeois musulmans qui se regardent et qui se disent un jour inchalla… Il faut travailler les deux : On va à l’université, l’université nous pose des questions, on retourne à l’islam et  de l’islam, on retourne à l’université, on allie les deux : ils se nourrissent. Ne dites pas l’islam d’abord ! il faut travailler les  deux.
Vous pouvez le faire. Rien ne vous en empêche dans ce pays là. Personne n’est dans votre chambre, personne n’est à coté de votre lit, personne ne voit ce que vous faites le matin ou pendant  la nuit   si ce n’est ALLAH, il faut s’y mettre moi c’est le conseil que j’ai à donner aux jeunes. C’est quant on sait qu’on devient  Morra.

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