Nous sommes aliénés
dans notre tête. Il y aura qu’une libération. C’est celle qui viendra du cœur. Moi
je veux vous dire une chose, celui qui est ici ce soir dans cette salle pour entendre un discours
purement intellectuel : toute l’intelligence
du monde que vous pourrez avoir ne vous permettra pas de vous
désaliéner si vous ne libérez pas de la confiance dans votre cœur. Nous n’avons
plus le droit de jouer aux victimes. Questionner vos cœurs, « istakh ti
albakhba ». Demande à votre cœur dans quel état il est ? Une ignorance
immorale est une contradiction dans les termes. Il y a des sciences profanes en
l’islam. Vous pouvez dire que la médecine est une science profane. Toute
science porte en elle une dimension de votre foi quand vous répondez aux trois
questions :
1 / Quelle est
moi intention ?
2/ Quelles sont les limites ?
3/ Quelles sont les
finalités ?
C’est un instrument de pouvoir intellectuel. C’est
un effort permanent, c’est l’effort du savoir. La demande de la science est une
obligation pour le musulman. La science est le fondement de l’éthique. Il y a
en connaissance là un certain de chose dont on ne doit pas s’tonner de voir ce
qu’elles soient ce qu’elles sont : je suis désolé nous sommes aujourd’hui
entrain de produire des petits bourgeois musulmans qui se regardent et qui se
disent un jour inchalla… Il faut travailler les deux : On va à l’université,
l’université nous pose des questions, on retourne à l’islam et de l’islam, on retourne à l’université, on
allie les deux : ils se nourrissent. Ne dites pas l’islam d’abord !
il faut travailler les deux.
Vous pouvez le faire.
Rien ne vous en empêche dans ce pays là. Personne n’est dans votre chambre, personne
n’est à coté de votre lit, personne ne voit ce que vous faites le matin ou
pendant la nuit si ce n’est ALLAH, il faut s’y mettre moi c’est
le conseil que j’ai à donner aux jeunes. C’est quant on sait qu’on devient Morra.
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