Les travaux du professeur Omar NDOYE représentent une documentation
anthropologique des plus riches et peu courantes sur cette thérapie
qu'est le N'doep du peuple Lébou au Sénégal. Les images et la musique qui accompagnent le document Audio sont extraites des documents vidéo sur la recherche sur le site en Octobre 2011 lors du Projet "Mare Nostrum - Espace de Dialogue et Diversité - La Voix de l'Afrique de l'Ouest".
mercredi 4 juin 2014
Le Pr Omar Ndoye, Docteur en Psychologie, revient ici sur l'histoire du
"N'DOEP" (Transe Thérapeutique chez les L'ébous du Sénégal) avant les
indépendances (avant le Pr Collomb). Chercheur du Groupe de Recherche et
d'Application des Concepts Psychanalytiques à la Psychiatrie en Afrique
Francophone, il explique par ailleurs le rôle important de Daouda Seck,
découvert et reconnu. En confrontant leur savoir et leur culture pour plus de
trente ans, ils sont réussis de relier les pratiques occidentales de la
psychiatrie avec les pratiques spirituelles africaines. A partir de ce moment,
il y a toujours eu une coopération en psychiatrie à l'Hôpital Fann à Dakar avec
les guérisseurs traditionnels - comme ça se réalise actuellement entre Omar
Ndoye et la guérisseuse Bineta Ndir de Yoff. Cette coopération n'est pas une
pratique de guérison commune directe, mais se réfère à des considérations
communes, telles que le patient peut être traité mieux - et comment son état peut
être amélioré.
Société civile, juristes et politiques sur la parité : Procès de la liste de Touba
Les positions sont tranchées. Hier, des membres de la Société civile, des universitaires, des mouvements, députés, constitutionnalistes, etc., ont exprimé leur indignation face au non-respect de la parité par la liste de Touba lors d’un panel. «Le cas de Touba, c’est un cas qui est en porte-à-faux avec les dispositions législatives. Il a posé énormément de difficultés à la classe politique parce que tout simplement on avait pensé que la loi sur la parité avait fini par être adoptée par les populations sénégalaises. Et, aujourd’hui, la réaction de Touba a remis en peine le débat autour de la parité. Et ça repose l’adéquation entre le droit requis et le droit officiel», explique le constitutionnaliste Ameth Ndiaye. A ses yeux, la réaction de Touba va permettre aux acteurs intellectuels (acteurs politiques) de réfléchir sur comment articuler le social et le juridique. «Comment Touba va se positionner par rapport à la parité ? Est-ce qu’il faut un aménagement ? Et moi, je pense qu’il n’y a pas d’élection à Touba», affirme le Professeur. Parce que, argumente-t-il, «les élections supposent ou postulent l’idée d’un choix».
Selon lui, «la liste du marabout est entérinée. Accordons-nous d’abord sur le sens des mots : élection ou nomination à Touba en fonction de sa spécificité. Et, Touba n’est pas une entité à part dans ce pays. Si Touba est spéciale. Mais Tivaouane, Yoff, Ndiassane, etc., sont spéciales de même que la religion chrétienne, catholique, etc.», compare le Professeur qui, par ailleurs, souligne qu’il «faut s’asseoir, ensemble, autour d’une table pour apporter les réponses appropriées». Pour Aboubacry Mbodj, secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho), les acteurs de la Société civile ont failli à leur mission qui est, soutient-il, de sensibiliser les populations afin qu’elles s’approprient des instruments tels que les lois et les règlements. «Aujourd’hui, le fait qu’on assiste à une exception par rapport à une majorité qui a appliqué les listes paritaires, doit nous pousser à reprendre le travail pour qu’on puisse combler le vide que nous n’avons pas eu le temps de combler», estime M. Mbodj.
Selon lui, «la liste du marabout est entérinée. Accordons-nous d’abord sur le sens des mots : élection ou nomination à Touba en fonction de sa spécificité. Et, Touba n’est pas une entité à part dans ce pays. Si Touba est spéciale. Mais Tivaouane, Yoff, Ndiassane, etc., sont spéciales de même que la religion chrétienne, catholique, etc.», compare le Professeur qui, par ailleurs, souligne qu’il «faut s’asseoir, ensemble, autour d’une table pour apporter les réponses appropriées». Pour Aboubacry Mbodj, secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho), les acteurs de la Société civile ont failli à leur mission qui est, soutient-il, de sensibiliser les populations afin qu’elles s’approprient des instruments tels que les lois et les règlements. «Aujourd’hui, le fait qu’on assiste à une exception par rapport à une majorité qui a appliqué les listes paritaires, doit nous pousser à reprendre le travail pour qu’on puisse combler le vide que nous n’avons pas eu le temps de combler», estime M. Mbodj.
Le successeur de Alioune Tine à la tête de la Raddho d’ajouter que la
loi sur la parité est «un acquis d’importance capitale parce que parmi
les différentes collectivités locales qui doivent s’acheminer vers les
élections locales, il n’y a qu’une seule collectivité locale qui n’a pas
respecté la parité». De l’avis du président groupe parlementaire Benno
bokk yaakaar, il ne s’agit pas de remettre en cause les principes
religieux. Moustapha Diakhaté constate que «sur 602 collectivités
locales, seule celle de Touba n’a pas respecté la parité». Il en déduit
que «la Société civile, la presse, les acteurs publics et politiques ne
se sont pas comportés de manière très honorable. La loi, on doit la
défendre parce que c’est la loi. Quand le président de la République
viole la loi, ils tapent sur lui», explique le député. D’après lui, ils
devaient tous se dresser comme un seul homme et considérer que ce qui
s’est passé là-bas (à Touba) n’est pas conforme à la loi.
mardi 3 juin 2014
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