samedi 28 avril 2012

JUSTICE INTERNATIONALE

ET SI LA COURS PENALE INTERNATIONALE (CPI) TRAQUAIT LES AUTRES?


Parler de la CPI, c’est dire et revendiquer ouvertement, publiquement et  sans contrainte qu’elle est  totalement braquée et orientée contre certains  chefs d’Etat africains, alors que ce qui se passe ailleurs est beaucoup plus dramatique.
Sous Fatou Bensouda, pour la première fois dans l’histoire de la CPI, un ancien président de la république en l’occurrence Charles Taylor du Liberia, est reconnu coupable par la cours, de crime contre l’humanité.
 Sa dimension internationale est théoriquement acceptable mais, sur le terrain, dans les faits, tous les actes qu’elle porte et pose sont théorisés ailleurs et concrétisés  dans un continent qui se voit tout le temps, tous les jours, humiliée par ceux qui sont au centre  de la mondialisation et concentrent à la limite sans partage tous ses leviers. A cause d’eux, la Démocratie se voit étouffer au sein de la cour car ils ne sont pas membres de la cour mais, ils portent, exercent et influent une pression économique, morale et politique sur son fonctionnement en faveur de leurs propres intérêts.
Théoriciens du « Droit d’ingérence», concept déséquilibré, ils interviennent  mécaniquement pour éliminer ceux qui ne font pas leurs affaires. Pourquoi la cours hésite de déclencher sa machine ou d’élever sa voix contre eux ? Quelles sont les nations qui ont traumatisé, déshumanisé, meurtrie l’humanité depuis sa naissance jusqu'à nos jours ? Plusieurs interrogations traversent l’esprit des citoyens avertis ? Ces multiples questionnements méritent des réponses objectives, rationnelles et fondées.      

Créé en 2002,  la CPI  est, aujourd’hui, dirigée par la gambienne Fatou Bensouda. Elue présidente de la cours, selon le Monde, Fatou Bensouda affirmait : « Je suis particulièrement fière d’avoir été soutenue par ma région de manière appuyée depuis le début. Le continent africain a encore une fois montré son soutien et son engagement en faveur de la justice internationale et de la cours. Mais laisser- moi insister sur cela : je serai le procureur de tous les Etats membres d’une manière indépendante et impartiale».
Actuellement, La géopolitique mondiale est très complexe voire difficile à maitriser car les puissances mondiales sont incontrôlables et elles n’agissent qu’en fonction de leurs intérêts. Donc Fatou Bensouda doit  relever le défi car depuis 2003, la CPI a ouvert sept enquêtes qui concernent  uniquement des pays africains que sont : l’Ouganda, la République démocratique du Congo, la  République centre africaine, le Soudan, le  Darfour, le  Kenya, la Libye et la Côte d’Ivoire. Une bonne partie des africains ont applaudi son arrivée à la tête de cette cours maintenant reste à voire comment elle va apporter sa contribution sur ces dossiers brûlants qui ne cessent de faire couler beaucoup d’encre.

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