jeudi 30 juin 2011

Serigne Cheikh Tidjane SY, chef religieux



On a beau le qualifier mais jamais on n'aura trouvé l'expression taillée à la mesure pour décrire les qualités tellement immenses de l'homme qui a vécu tant d'épreuves et relevé tant de défis qu'il était impensable dans la conscience du commun des mortels qu'un jour un autodidacte issu des fins fonds des entrailles du soufisme et que tout destinait apparemment à arborer le manteau de ce qu'on connait à notre époque sous le nom de chef religieux, repousserait par la force de ces convictions éclairées les limites de la connaissance pour en détenir finalement la clé. Multidimensionnel, voila ce qu'est l'homme si je puis me permettre tout sachant que ceci n'est qu'une terminologie parmi tant d'autres.
 Lorsque la mémoire se heurte devant l'impasse et peine à désigner cette espèce rarissime et inqualifiable dont il appartient sans aucun doute; ce que bien-sur s'est accordé à reconnaître tous les êtres sensés à moins d'être aveugle d'esprit, sourd de conscience ou simplement ignare au point de voir l'évidence. Voila enfin un homme qu'on peut dire sans risque d'avoir à rendre compte à quiconque, qui n'a pas vécu pour rien dans cette vie qu'il a su tant remplir de gestes soigneusement posés et dont chacun n'est dicté que par la clairvoyance d'un esprit n'ayant que pour seule et unique préoccupation ou souci je dirais, le triomphe de l'humanité, oui cette espèce qui tant à oublier son essence ou sa raison d'être mais aussi sa mission durant ce bref séjour qu'est la vie

J’ai beau cherché, fouillé dans les archives, parcouru une à une toutes les pages des anales, visité les recueils dans les moindres coins et recoins, j’en suis parvenu a la conclusion qu’un homme comme vous, il y’en a que vous. M’obstinant dans ma quête de réponse, dévisageant figure âpres figure, j’en suis arrivé à la conclusion qu’un homme comme vous, il y’en n’a pas deux sur ce bas terre. Toujours dans ma fouille de résolution à qui donc vous comparer j’en suis arrivé hélas à aucun. Et là je me résigne à la seule idée qui s’offre à moi dans cette tentative de trouver un dénouement à cette intrigue pour finir à m’admettre que c’est peine perdu de tenter de vous trouver un semblable si ce n’est dans cette lignée des élus du seigneur. Sans doute finis-je au moins par comprendre que c’est certainement pour cette raison qu’on vous surnomme Al Makhtoum ; oui ce mystérieux dont nul n’arrivera à percer le mystère. Beau vous l’êtes surement et j’irai plus loin pour dire, intérieurement et extérieurement si je pus emprunter les expressions de la petite fille dont vous avez fait mention lors de la consécration du dernier mawloud. Comme elle a vu juste, hé oui ! N’a-t-on pas dit que la vérité sortait de la bouche des enfants, ceci pour la seule et simple raison, le secret du seigneur germe dans l’innocence de ces derniers ; ces créatures si sensibles et au cœur si pur que dieu à préféré d’en faire au lieu de nul autre, les confidents. Eloquent, vous l’êtes aussi et même je dirai que vous êtes le maitre de verbe dont vous maniez d’une telle élégance, tout comme d’ailleurs chacun de vos gestes, de grâces remplis.
Que n’êtes vous pas alors je me demande ; vous qui êtes le symbole de toutes les qualités imaginables par l’esprit. Philosophe, poète, historien, politologue, temple du savoir ou bibliothèque si l'on veut, homme de vertus, homme de culture et d'ouverture, homme magnanime, de tous les âges, de toutes les générations et civilisations, homme de la cité moderne et ancestrale, et que je ne sais d'autre, tellement chercher un qualitatif pour l'homme relève de l'ordre de l'impossible, tel ce pari qu'on aurait perdu d'avance, finis-je par me résigner tout bonnement.
Une chose est sure cependant, jamais au plus grand que jamais, de toutes les époques, tous espaces confondus, la terre n'aura bercé un homme aussi grand, oui cette race d'hommes comme on en voit pas souvent de nos jours où les âmes sont en déroute, prises au piège et en quête de salut dans un monde sans boussole ni repère. L'homme dont le seul combat aura été de repousser avec la dernière énergie, au plus loin, les limites de l'ignorance qu'il déteste le plus au monde, mais aussi de faire valoir ses convictions, de défendre ses idéaux et sa vision d'une telle profondeur pour se dresser à n'importe quel prix et dire non à toutes formes de médiocrité d'où qu'elle provienne et qui pusse en être l'auteur. Oui cet homme aura tout vu sur son chemin parsemé de plus d'une embuche mais n'a jamais frémi ni frissonné à l'égard de quiconque car pour ce qui l'ignore, l'homme ne connait pas la peur, qui est synonyme devrais-je répéter encore, de médiocrité.
Longue vie a cet homme dont chaque mot émis suffit très amplement pour bâtir le socle de toute une existence, cet homme dont le moindre geste renferme tout un recueil de poésie, cet homme dont la seule phrase est tout un courant de philosophie, mais par dessus tout, cet homme qui est l'incarnation vivante de la sagesse, cet homme qui est le reflet des érudits, cet homme qui est le miroir de l'universel, cet homme qui a devancé son époque pour nous éclairer les lanternes de ce monde ténébreux au point où on ne risque plus de nous perdre. A Mame cheikh comme nous l'aimons affectueusement l'appeler , nous souhaitons de vivre des années et des années, en n'en plus finir d'années encore, avec une santé infaillible pour continuer à nous éclairer par sa sagesse, comme le fut et demeure le prophète (psl) et plu tard ces disciples voués à sa cause dont Mawdo et Al Khalifa dont l'ombre continue de s'illuminer sur des générations et de génération qui n'oublieront jamais cet honneur qu'ils nous ont dédié nous autre en nous donnant AL MAKHTOUM.